Attiré très jeune par les arts graphiques (dessin, plume et gouache), je m'y adonne en parfait autodidacte, parfois aimablement guidé par mes instituteurs et mes profs du collège. Une excellente note au baccalauréat m'encourage à poursuivre dans cette voie.

      La sanguine et le dessin de 1 à 3 crayons, ont ma préférence. Ce qui me vaut quelques succès d’estime dans mon entourage, lequel accapare ma production.

      Puis les nécessités de la carrière « ordinaire » m’éloignent quelques temps de mes crayons.

      Je les retrouve en 1979 grâce à la rencontre à Toulouse de André PALTRIE, « APAL », peintre et sculpteur de renommée régionale qui m’encourage à exposer : galerie ALOS à Toulouse 1979 et château de la Vallade à Toulouse 1980. Aline Didier critique d’art au journal « Les Dépêches du Midi » y remarque mes sanguines. 

      Suit une longue période de désert artistique…

       Vingt ans plus tard, les années 2000 me ramènent à mes premières amours. Et, à partir de 2006, j'évolue vers la sculpture.

        En 2008, je produis le rond point d'entrée du village de La Gaude (06). Le succès populaire de cette réalisation me conduit alors à décliner le thème du jazz pour satisfaire une demande certaine. 

        S'ensuivent, chaque année depuis 2010, de nombreuses micro-expositions dans les Alpes-Maritimes à La Gaude, Cannes, Villeneuve- Loubet, Vence, Cagnes, Nice, Roquebrune Cap Martin et Tourettes sur Loup. Il m'arrive même de m'échapper dans le Var à Ramatuelle (2013) et dans les Alpes de Haute-Provence à Colmars-les-Alpes (2016 et 2017).

  A partir de 2014, je partage mon temps entre mon activité d'écriture et la sculpture. Cette dernière perd donc un peu en intensité. De plus, un problème de santé impromptu me contraint à faire une pause dans ces deux activités de fin 2018 à début 2020. Ce n'est qu'au premier semestre 2020, que je reprends petit à petit mes marques. 

       Roger DROUIN ? Je suis né le 30 décembre 1946 à Clisson 44, je ne suis donc plus tout à fait un perdreau de l'année ... et je demeure dans les Alpes Maritimes, à La Gaude, charmant village du moyen pays niçois.

          Mes oeuvres sont, pour l'essentiel, visibles à l'atelier où on les trouve en vente directe sur rendez-vous. J'assure les expéditions en cas de vente par correspondance.

 Dans une vie précédente, je fus Officier pilote d'Hélicoptère en Gendarmerie... (1975-1988) J'en suis très fier et j'ai gardé dans ce milieu des amitiés de très grande qualité. Courant 2010, Il été envisagé de donner à l'hélistation de Hyères, le nom du capitaine René Blazy, "mort en service aérien commandé", aux commandes de son Alouette 2 durant les opérations de sauvetage liées à la rupture du barrage de Malpasset (83) en décembre 1959. J'ai alors proposé de confectionner une stèle pour commémorer la mémoire de ce héros. Le projet a été accepté.

La stèle a été exécutée en 2 exemplaires.

Le premier fut destiné à l'hésitation René Blazy, implantée sur la BAN de Hyères. Donc visible des seuls militaires. Cette stèle a été inaugurée en février 2011.

Le second exemplaire, était destinée à la rue Capitaine Blazy de Fréjus. Pour diverses raisons, son implantation a été retardée. La stèle a enfin été inaugurée le 18 décembre 2016 par le sénateur-maire de Fréjus, David Rachline (merci à lui d'avoir débloqué le dossier...) en présence des enfants, petits-enfants et arrières-petits-enfants de ce héros. une bien belle cérémonie !

Pour en savoir plus sur les circonstances du drame, reportez-vous à mon livre "L'Aventure au quotidien", tome 2, "Le Temps des Alouettes" paru aux Editions Publibook en 2015, réédité en 2019 aux Editions Complicités et disponible chez l'éditeur, sur Amazon et dans toutes les bonnes librairies, ou chez moi... Je me ferai alors un honneur et un plaisir de vous l'adresser après vous l'avoir dédicacé...      

Les stèles (175 x 90)  sont composées d'une âme en tôle d'acier de 8 à 10mm d'épaisseur, patinée "bleu gendarmerie".

La silhouette de l'hélicoptère (Alouette 2 à Hyères et Fréjus, Hiller 360 à St Pancrace, EC 145 à Villacoublay) est découpée au laser comme je le fais pour mes "Essentielles".

Deux plaques mémorielles, patinées en blanc ou en inox, sont situées de part et d'autre de la stèle, l'une au recto, l'autre au verso, et portent, découpées au laser, la grenade gendarmerie à 7 flammes et l'inscription mémorielle.

La Gendarmerie m'a commandé deux autres stèles, conçues sur le même principe. Seuls les sujets changent :

- Un Hiller 360  pour le Centre international de Vol en Haute Montagne de St Pancrace (05) près de Briançon. (Le Hiller est le type d'appareil sur lequel le parrain de cette hésitation, le gendarme René COULON, s'est tué durant la guerre d'Indochine le 14 juillet 54, abattu par les Viets alors qu'il effectuait une évacuation sanitaire. Il avait 29 ans...)    

-Un EC145 pour le siège du Commandement des Forces Aériennes de la Gendarmerie Nationale à Villacoublay (78), pour rendre hommage à tous les gendarmes des Hélicos Bleus, qui ont donné leur vie au service de leurs concitoyens...